Shenzen ~ Guy Delisle

Après la Birmanie, voici Shenzen. Cet album a en fait été écris avant les Chroniques Birmanes. On y retrouve un Guy Delisle pas encore marié, expédié dans un studio d'animation à Shenzen, une ville chinoise pas des plus accueillantes.

Ici aussi, on suit Guy Delisle dans son quotidien d'expatrié à la diffèrence près que cette fois-ci ce quotidien est raconté à travers son activité professionnelle et non en tant que père de famille. Si l'humour est toujours aussi présent, Shenzen est graphiquement parlant plus sombre.

D'ailleurs, si les chroniques birmanes peuvent faire naître chez le lecteur une réelle empathie à l'égard de la population birmane, il n'en est pas de même de Shenzen qui dépeint un mode de vie chinois bien peu attirant et une population peu ouverte sur l'extérieure. Guy Delisle n'a d'ailleurs qu'une envie : en partir. 

A noter, Guy Delisle a obtenu le Fauve d'or lors du dernier Festival d'Angoulême qui s'est achevé ce week-end pour son album Les chroniques de Jérusalem.

Shenzen de Guy Delisle

A L'association, collection Ciboulette
Livre emprunté en bibliothèque

A suivre :

Blue Jay Way ~ Fabrice Colin

Attention, coup de cœur...

Julien est un petit français qui vit à New York. Toujours pas remis de la mort de son père lors des attentats du 11 septembre, Julien se rattache à sa passion pour la littérature et plus particulièrement pour les livres de Carolyn Gerritsen. Cette écrivaine américaine est d'ailleurs le sujet du livre qu'il est en train d'écrire.

Au fur et à mesure de son étude, Julien et Carolyn vont se lier d'amitié, à tel point que celle-ci va demander à Julien de partir vivre quelques temps à Los Angeles aux côtés de son fils Ryan, complètement paumé depuis son passage dans une téléréalité produite par son père. Officiellement, Julien doit intervenir en tant que précepteur pour que Ryan améliore son français. Officieusement, il s'agit plutôt de gagner sa confiance afin de l'aider à le remettre sur le droit chemin.

Voici donc Julien, immergé dans une somptueuse villa (Blue Jay Way) perchée sur les hauteurs de Los Angeles avec Ryan, Larry Gordon son père, producteur télé de son état, sa jeune belle mère Ashley et tout un tas de personnages qui gravitent autour d'eux, hauts en couleurs comme on peut s'y attendre dans cette ville complètement délurée. Isolé au milieu d'une jeunesse hollywoodienne dans laquelle il ne se reconnaît pas, Julien se rapproche très vite d'Ashley, la plantureuse (et jeune) nouvelle femme de Lary Gordon. Une liaison passionnée va même naître entre eux. Jusqu'au jour où Ashley disparaît et qu'il doit tout faire pour garder secrète leur liaison. Mais les drames ne s’arrêtent pas là, ils ne font d'ailleurs que commencer...

J'ai commencé la lecture de ce livre sans en attendre grand chose. La faute peut-être au descriptif qui l'accompagnait et qui faisait référence à Mullholand Drive et à Lunar park (excusez du peu). Ce genre de rapprochements relèvent souvent plus de l'argument marketing et provoquent chez le lecteur une espérance qui se soldera la plupart du temps par une déception (en tout cas chez moi). Mais entre les éditions Sonatine et moi c'est une grande histoire d'amour, la lecture d'une de leur parution est à coup sûre pour moi un grand moment de plaisir et Blue Jay Way n'y fait pas exception.

De ce livre, j'ai tout aimé. J'ai aimé sa construction, cette alternance entre le passé et le présent, entre personnages bien connus et d'autres qui ne feront leur entrée dans le récit que bien plus tard. J'ai aimé la plume de Fabrice Colin, directe et sans fioritures. J'ai aimé tous ces personnages aussi, et particulièrement celui de Julien. J'ai aimé son décor, un Los Angeles moite et sulfureux.

C'est assez étrange mais je n'ai pas eu l'impression de lire ce livre. J'ai eu l'impression de le vivre. J'ai été totalement happée par cette histoire à l'intrigue très bien ficelée, diablement efficace. Je me suis tout de suite sentie très proche du personnage de Julien, la similarité de nos goûts musicaux peut-être ? Car Blue Jay Way regorge aussi de clin d’œil à la culture populaire de l'Amérique contemporaine (dans le bon sens du terme).

Blue Jay Way est l'un de ces livres qui vous tiennent éveillés jusque tard dans la nuit et que vous regrettez de refermer une fois la dernière page tournée. Il sera en librairie le 15 février, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

Un grand merci à Fabrice Colin (allez faire un tour sur son blog) et aux éditions Sonatine pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce livre.

Blue Jay Way de Fabrice Colin
Aux édition Sonatine
400 pages

A suivre :

Cet instant-là ~ Douglas Kennedy

Après Paris et l’Égypte, c’est cette fois-ci à Berlin, à l’époque du mur, que Douglas Kennedy nous emmène.

Thomas Nesbitt, un écrivain de voyage américain, se retrouve à un tournant de sa vie lorsque sa femme demande le divorce. Alors que son futur s’annonce incertain, c’est dans le passé qu’il va se retrouver plongé le jour où il reçoit une enveloppe en provenance d’Allemagne.

Parti vivre une année à Berlin alors qu’il avait 25 ans, Thomas y rencontre Petra au sein de la radio de propagande américaine pour laquelle ils travaillent tous deux. Une véritable histoire d’amour naît entre eux. Peu à peu, Thomas apprend à connaître cette jeune femme au passé douloureux qui a réussi à fuir vers l’ouest. Mais alors que leur amour semble idyllique, le véritable visage de Petra va un jour ressurgir et tout compromettre…

Vous l’aurez compris, Cet instant-là est un roman de flashback dans lequel le lecteur se retrouve immergé dans la vie passé du narrateur. Et quel passionnant décor que ce Berlin, encore coupé en deux, d’autant que la ville y est décrite avec forces détails. On ressent bien également cette ambivalence entre l’est et l’ouest, qui se livrent d’ailleurs une véritable guerre d’espionnage…

Pourtant, le contexte historique est vite supplanté par cette histoire d’amour omniprésente et parfois étouffante. Une histoire peu crédible où tout va trop vite, où tout est si simple (surtout pour l’époque). Certes, cette façon de dépeindre les relations entre hommes et femmes est la marque de fabrique de Douglas Kennedy mais force est de constater que l’auteur a fait preuve d’un peu moins de finesse dans son analyse dans ce roman-ci.

Cet instant-là n'est incontestablement pas le meilleur livre de Douglas Kennedy, même si tous les ingrédients étaient là pour en faire un très bon cru.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur la page de l'auteur.  

Cet instant-là de Douglas Kennedy

Chez Belfond

491 pages

Livre reçu dans le cadre d'un partenariat

A suivre :

Des livres dans les happy meal ?

C'est en Grande Bretagne que ça se passe. Depuis le 11 janvier et jusqu'au 7 février, les petits anglais de passage chez Ronald trouveront, à la place du traditionnel jouet en plastique, un livre dans leur happy meal. 

Mac Donald, en partenariat avec l'éditeur HarperCollins, compte ainsi distribuer 9 millions d'exemplaires des livres Mudpuddle Farm de Michael Morpugo, un auteur de livre pour enfant apparemment très réputé en Angleterre. 

Le but de cette opération n'est pas uniquement commercial  puisqu'il s'agit d'amener les jeunes anglais vers la lecture. Un beau pari quand on sait qu'un enfant britannique sur trois ne possède aucun livre...

Si beaucoup saluent cette initiative (la National Literacy Trust notamment), d'autres la déplore et avancent l'argument de l'obésité infantile de plus en plus fréquente...

Qu'en pensez-vous ?

Source

 

Un ange noir ~ François Beaune

Un ange noir, c'est l'histoire d'Alexandre Petit. Stéréotype de l'homme perdu, fragile, seul, d'une banalité affligeante qui vit encore chez maman. Un jour au travail, il rencontre la jeune et gentille Elsa avec qui il se lie d'amitié. 

Mais  Elsa est retrouvée morte dans sa baignoire et les circonstances de sa mort sont douteuses, d'autant qu'Alexandre avait passé la soirée avec elle et qu'il a subitement disparu avant même la découverte du corps par la police.

On se retrouve alors dans la tête d'Alexandre, livré à lui-même mais persuadé de connaître l'assassin. On découvre alors un homme malade, sans qualité, sans ambitions, raciste et totalement paranoïaque. Journal de cavale et carnet de bord de sa quête vers la vérité (ou bien sa vérité ?) ce livre est déroutant, il en ressort comme un malaise. D'autant qu'on ne sait jamais vraiment, qui est Alexandre Petit...

Au final, le trop plein d'introspection que je redoutais est contrebalancé par l'écriture de François Beaune et par sa capacité à laisser, à chaque page, s'insinuer un doute dans l'esprit du lecteur. Glaçant et diablement réaliste.

Un ange noir de François Beaune

Chez Verticales

277 pages

A suivre :

Chroniques Birmanes ~ Guy Delisle

A la base je ne suis pas une amatrice de bandes dessinées mais j'ai toujours ressenti une certaine curiosité à leur égard. Ne sachant pas par quoi commencer, j'ai sagement écouté les conseils d'une copine libraire (il faut toujours écouter les conseils de vos libraires !).

Celle-ci m'a donc conseillée les albums de voyage de Guy Deslile. Cet illustrateur d'origine québécoise suit sa femme, employée chez Médecins sans frontière, au gré de ses affectations et chaque pays visité donne lieu à un album. Jérusalem, Pyongyang, Shenzen et la Birmanie, autant de destinations peu touristiques mais qui se prêtent parfaitement à la bande dessinée. 

J'ai pour ma part commencé avec les Chroniques birmanes où Guy Delisle raconte avec humour mais intelligence son quotidien d'expatrié à Rangoon pendant toute une année. La rareté de ce genre de témoignage rend cette BD particulièrement précieuse. Peu de reporters peuvent en effet se vanter de pouvoir se retrouver totalement immergés dans la capitale de l'une des pires dictatures du monde. 

J'ai donc beaucoup ri à la lecture du quotidien de ce jeune père au foyer mais également beaucoup appris sur la vie en Birmanie. Il y a fort à parier que je risque de me procurer l'intégralité de la collection... 

Et vous la BD, vous aimez ? Des titres à me conseiller ?

Chroniques birmanes de Guy Delisle

Chez Shampooing

262 pages

Code Salamandre ~ Samuel Delage

Hé mais dites donc, ça fait bien longtemps que je ne vous avais pas parlé d'un polar historique sur ce blog ! Pourtant, ceux qui me suivent depuis un moment savent que je suis une grande fan du genre même si ces derniers temps je me suis sentie plus attirée par d'autres styles de littérature.

Il faut savoir qu'il existe deux types de polars historiques : ceux dont l'intrigue se déroule directement lors d'une époque lointaine (auxquels va ma préférence) et ceux qui ont pour décor notre époque mais dont l'intrigue a trait à des faits historiques. Code Salamandre appartient à cette deuxième catégorie. 

Suite au décès d'un de ses anciens professeurs de faculté, Yvan Sauvage, commissaire priseur et prof à la Sorbonne de son état, se retrouve en possession d'un mystérieux dossier dont la couverture est estampillée d'une salamandre. Il s'agit en fait des recherches du disparu sur un secret entourant François 1er (dont l'emblème est la salamandre). Il se lance alors dans la résolution de cette énigme, accompagné de Marion, une de ses étudiantes. Mais ils ignorent qu'ils ne sont pas les seuls à enquêter sur ce secret, qui pourrait bien se révéler être un véritable trésor... Nous les suivons donc dans leurs recherches plus que périlleuses puisque certaines personnes sont bien décidées à les empêcher, coûte que coûte, d'atteindre leur but.

Pour évoquer ce livre, certains parlent d'un "Da Vince Code à la française". A mes yeux c'est une erreur. Si on retrouve bien sûr le même genre d'intrigue et qu'ici aussi un couple mène l'enquête, la précision des faits historiques fait toute la différence. On sent bien que Samuel Delage a entrepris un véritable travail de recherches lors de l'écriture de ce livre et qu'il ne s'est pas borné à reprendre les vieilles légendes urbaines entendues ici et là. 

Je pense que ce que j'ai le plus aimé dans ce livre, c'est le fait qu'il a pour décor les châteaux de la Loire. J'ai vraiment apprécié suivre les personnages entre Chambord et Fontainebleau. Tout ça a d'ailleurs réveillé en moi l'envie d'y retourner...

Un autre intérêt du livre tient dans les deux personnages principaux. Dotés tous les deux d'une personnalité complexe et d'un passé laborieux, il n'est pas étonnant qu'ils vont vite se rapprocher. J'aurais un peu tendance à déplorer ce petit côté sentimental du livre auquel je n'ai pas du tout été sensible.

Pourtant, Code Salamandre est un bon livre qui plaira à tous les amateurs d'Histoire et de mystères. L'intrigue est passionnante et très bien menée ce qui nous permet de passer un bon moment. A conseiller donc...

" Il y a trois châteaux de Chambord : le réel, l’imaginaire et le symbolique. La majorité des esprits s’arrête aux limites du réel. En se laissant pénétrer par l’Histoire, les portes de l’imaginaire s’ouvrent. Puis, par degrés, on accède à la valeur symbolique."

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur la page de l'auteur. 

Code Salamandre de Samuel Delage

Aux éditions Belfond
310 pages


A suivre : 

Sukkwan Island ~ David Vann

Il y a des livres dont on sait, avant même d'en commencer la lecture, qu'ils provoqueront en nous un certain malaise. C'est le cas de Sukkwan Island. Beaucoup chroniqué sur la blogosphère littéraire, je n'ai quasiment lu que des critiques positives et surtout très intrigantes le concernant. Pourtant, une bibliothécaire pas très finaude a bien failli tout gâcher....

Sukkwan Island, c'est l'histoire d'un père qui emmène son fils de 13 ans passer une année dans une cabane située sur une petite île isolée d'Alaska qu'il vient tout juste d'acheter. L'occasion pour un père divorcé et son fils d'apprendre à se connaître Face à une nature sublime mais sauvage, ils vivent de chasse et de pêche et se retrouvent isolés, obligés d'affronter en tête à tête l'hiver qui arrive. 

Très vite, un malaise va s'insinuer dans ce huis clos. La faute à Jim, ce père qui se révèle être un homme lâche et sans grand intérêt, qui ressasse ses erreurs à ce fils qui n'a pas à les entendre. A partir de là, tout va crescendo, jusqu'au jour où...

Si je devais réduire ce livres à quelques mots, je dirais : retournement de situation. Je suppose d'ailleurs que chez n'importe quel lecteur, l'énorme revirement qui intervient dans le livre a dû faire l'effet d'un coup de tonnerre. Mais pas pour moi. Je tiens tout particulièrement à remercier Madame la bibliothécaire de mon quartier pour sa petite note sur le livre où elle a si subtilement indiqué "un revirement de situation énorme page machin". Intelligent n'est-ce pas ? Du coup je me suis retrouvée à passer les xxx premières pages du livres à attendre ce monumental revirement de situation et à forcément me retrouver déçue et pas du tout surprise lorsqu'il a eu lieu... De quoi vous flinguer une lecture. Dieu, merci, le talent de David Vann se suffit à lui seul et m'a permis d'énormément apprécier ce livre.

En essayant de me mettre dans la peau d'un lecteur lambda, qui n'a pas eu à subir la bêtise de cette personne (à qui je vais demander de supprimer cette note collée à la première de couverture), je me dis que ce livre a quelque chose d'exceptionnel. D'une part dans la manière de décrire cet environnement, cette nature qui se révèlerait presque être un personnage à part entière du livre. Et d'autre part dans cette façon de retourner le récit en une seule phrase quitte à laisser son lecteur cloué sur place.

Que les choses soient claires : ce livre n'est pas un moment de plaisir, c'est dur, c'est violent mais quand vous le refermerez, vous ne serez plus tout à fait le même et ça, ce n'est pas si fréquent. Ce livre est d'autant plus troublant quand on sait ce qui se cache derrière. Je n'en dirais pas plus ici de peur d'en dire trop sur l'intrigue, mais je suis disposée à parler si vous me le demande...

Sukkwan Island de David Vann

Aux éditions Gallmeister

200 pages

A suivre : 

Arrêtez-moi là ! ~ Iain Levison

Voici le livre qui aura inauguré mon année 2012. Difficile de ne pas se sentir attirée par cette couverture jaune pétante et son titre directif, ce livre saute aux yeux !

Pourtant, cette couverture est trompeuse. Arrêtez-moi là ! n'est en aucun cas le récit de la vie haute en couleurs et riche en anecdotes d'un chauffeur de taxi. C'est bien d'une véritable critique du système judiciaire américain à travers le récit d'une regrettable erreur judiciaire qu'il s'agit.

Jeff Suton, chauffeur de taxi de son état, charge un jour un cliente aisée à l'aéroport de Dallas. Au termes de cette course, pris d'une envie pressente, il se retrouve autorisé à utiliser les toilettes de la maison de cette femme. 

Le lendemain, trois policiers sonnent à sa porte et l'embarquent. Des empreintes lui appartenant retrouvées chez une femme dont la petite fille a disparu (la riche cliente de la veille) lui valent d'être le principal (et unique) suspect du kidnapping, du viol et du meurtre de la fillette alors même qu'aucun corps n'a été retrouvé. Vous l'aurez compris, ce n'est pas un hasard si l'histoire se déroule au Texas. N'y a-t-il pas meilleur paysage pour une erreur judiciaire ?

Voici donc l'innocent Jeff Suton, enfermé dans le couloir de la mort d'une prison texane pour éviter de subir le traitement réservé aux assassins d'enfants. Flanqué d'un avocat commis d'office d'une incompétence hors du commun, le chemin vers la vérité s'annonce plus que long... Tout au long du récit, nous suivons Jeff dans son quotidien carcéral mais surtout dans sa réflexion sur la justice américaine et sur la vie en général.

Je n'étais pas très enchantée par l'idée de débuter mon année littéraire par un livre abordant un thème aussi dur que l'erreur judiciaire, je me félicite pourtant d'avoir finalement fais ce choix. Derrière la dureté du thème abordé, transparaît une ironie très fine. La fatalité est là certes, mais l'humour n'est jamais bien loin non plus grâce à la plume de Levison (ses origines écossaises sans doute).

Seul petit bémol : une fin qui peut surprendre, surtout quand on sait que ce livre est inspiré d'une histoire vraie. Le livre est d'ailleurs dédié à cet homme accusé à tort de la mort d'une jeune fille et dont l’innocence ne sera reconnue que quelques années après sa mort en prison. 

" Ils peuvent toujours s’époumoner à dire qu’un individu est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas vraiment comme ça que fonctionne l’esprit humain, je me trompe ? " 

Arrêtez-moi là ! de Iain Levison

Chez Liana Lévy

256 pages

Livre emprunté en bibliothèque

A suivre :