Après Paris et l’Égypte, c’est cette fois-ci à Berlin, à l’époque du mur, que Douglas Kennedy nous emmène.
Thomas Nesbitt, un écrivain de voyage américain, se retrouve à un tournant de sa vie lorsque sa femme demande le divorce. Alors que son futur s’annonce incertain, c’est dans le passé qu’il va se retrouver plongé le jour où il reçoit une enveloppe en provenance d’Allemagne.
Parti vivre une année à Berlin alors qu’il avait 25 ans, Thomas y rencontre Petra au sein de la radio de propagande américaine pour laquelle ils travaillent tous deux. Une véritable histoire d’amour naît entre eux. Peu à peu, Thomas apprend à connaître cette jeune femme au passé douloureux qui a réussi à fuir vers l’ouest. Mais alors que leur amour semble idyllique, le véritable visage de Petra va un jour ressurgir et tout compromettre…
Vous l’aurez compris, Cet instant-là est un roman de flashback dans lequel le lecteur se retrouve immergé dans la vie passé du narrateur. Et quel passionnant décor que ce Berlin, encore coupé en deux, d’autant que la ville y est décrite avec forces détails. On ressent bien également cette ambivalence entre l’est et l’ouest, qui se livrent d’ailleurs une véritable guerre d’espionnage…
Pourtant, le contexte historique est vite supplanté par cette histoire d’amour omniprésente et parfois étouffante. Une histoire peu crédible où tout va trop vite, où tout est si simple (surtout pour l’époque). Certes, cette façon de dépeindre les relations entre hommes et femmes est la marque de fabrique de Douglas Kennedy mais force est de constater que l’auteur a fait preuve d’un peu moins de finesse dans son analyse dans ce roman-ci.
Cet instant-là n'est incontestablement pas le meilleur livre de Douglas Kennedy, même si tous les ingrédients étaient là pour en faire un très bon cru.
Pour de plus amples informations, rendez-vous sur la page de l'auteur.
Cet instant-là de Douglas Kennedy
Chez Belfond
491 pages
Livre reçu dans le cadre d'un partenariat
A suivre :
1 commentaire:
Pas son meilleur, c'est vrai, mais le plus personnel. ;)
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